HP Le Studio

  • Marc-Antoine PATISSIER

1, rue Allent
75007 Paris
FRANCE

T: +33 603125560

galerielestudio-hp.com

Bio

La galerie HP Le Studio ou 30 ans de découvertes

Fondée par Elisabeth Hervé et Marc-Antoine Patissier il y a plus de 30 ans, la galerie HP Le Studio est spécialisée dans les luminaires rares et le mobilier des architectes modernes européens de 1850 à 1980.

Connue comme une des meilleures galeries parisiennes dans sa spécialité aussi bien par la presse que par la profession, les architectes, les historiens d’art, les décorateurs et les amateurs qui y trouvent à satisfaire leur gout pour l’exclusivité, la rareté, la découverte et l’élégance, elle inspire, par son sérieux et une réputation irréprochable une confiance que son expertise, internationalement reconnue, en particulier dans le mobilier italien du XXème siècle renforce. La galerie HP Le Studio compte parmi les quelques rares galeries au monde à effectuer un travail de premier plan sur le design historique transalpin et probablement une des seules à travailler sur l’histoire du gout moderne en Europe.

La vocation de la galerie HP Le Studio est depuis trente ans d’identifier, documenter, acquérir et proposer au public des pièces rares d’arts décoratifs et de mobilier créées entre 1850 et 1980 par des architectes européens majeurs mais encore mal connus. Ces pièces demeurées confidentielles voire oubliées malgé leur importance historique et leur intérêt artistique constituent un corpus référentiel nouveau et original propre à illustrer la tradition moderne en Europe.

Le questionnement de la notion de la modernité en Italie, notamment, depuis le milieu du XIXème siècle jusqu’aux années 80, est depuis son ouverture le pivot de l’activité de la galerie. Elle s’est employée à faire connaître à Paris et dans les expositions internationales l’école rationaliste et néo-rationaliste milanaise et, plus spécialement l’oeuvre de Franco Albini, Ignazio Gardella, le groupe BBPR, Luigi Caccia Dominioni, Gianfranco Frattini, Claudio Salocchi, le travail du vénitien Carlo Scarpa.

HP Le Studio a été la première galerie à montrer le travail de Sir Ambrose Heal, de Franco Albini, d’Ignazio Gardella et d’Anna Lülja Praun en France. 

Parallèlement, la galerie présente des pièces d’Art Nouveau et du Bauhaus allemands, de la Sécession autrichienne et munichoise ou des Arts and Crafts anglais qui entrent en résonance avec les créations italiennes dont elles sont la source. 

Enfin, la galerie Le Studio porte un intérêt tout particulier à la notion de tradition moderne en organisant réguliérement des expositions consacrées à l’effort moderne en Europe tout au long du XXe?me siècle sous le titre « Vous avez dit moderne? ». 

Afin d’établir durablement le succès de ses découvertes et de sa spécificité, la galerie a choisi d’exclure la France de son offre, le travail étant déja? très bien fait par d’autres galeries nombreuses et plus anciennes.

La galerie HP Le Studio est aussi un lieu de réflexion sur la question du luxe, de l’exception et de la transmission de la tradition: les œuvres qui y sont présentées sont toujours le fruit d’une tension entre une exigence de rationalité et un certain minimalisme d’une part et une exigence de perfection et de haute qualité d’autre part.

Elle a, par exemple, présenté en 2016 un travail sur l’Autriche autour de l’architecte Anna Lülja Praun (1906-2004) accompagné d’une publication sur cette pionnière de l’architecture et de la décoration modernes, inconnue en France, et ceci avec le soutien de l’Ambassade d’Autriche à Paris. 

Cette première exposition hors d’Autriche sur A-L Praun (1906-2004) montrait comment cette pionnière avait fait évoluer un fonctionnalisme à prétention universelle vers une prise en compte des besoins individuels et exclusifs d’une élite artistique et intellectuelle viennoise qui ne se reconnaissait pas dans un « Style International » standardisé autant qu’elle souffrait d’une crise d’identité que l’histoire malheureuse de l’Autriche au XXème siècle avait provoquée en coupant les autrichiens de leur culture moderne propre. Chacune de ses créations pour Herbert von Karajan, Alfred Brendel ou la famille Denzel (Porsche) relevait de la Haute Couture : Un fonctionnalisme partant de l’analyse très poussée de la personnalité et des besoins spécifiques de chaque commanditaire, des matériaux luxueux sans ostentation (laques, peaux, pierres dures, etc….) et une méthode de travail visant à libérer le moi intime de ses commanditaires de leurs préjugés et de leurs faiblesses. Son travail a permis à cette élite de renouer avec la tradition moderne viennoise de la Sécession et des Wiener Werkstatte. Les modernes des années 20 s’adressaient à un homme universel aux besoins standardisés, sa modernité à elle fut de revenir à l’échelle individuelle en n’oubliant rien des leçons de ses prédécesseurs.

Un autre exemple de collaboration cette fois avec la Maison Cartier fut l’exposition de 2017 consacrée aux broderies d’époque Moghole de la collection Rosekrans dont nous avons fait l’acquisition fin 2015. En effet, après plus de 25 années consacrées aux pionniers du mouvement moderne et à un certain minimalisme luxueux, nous avons à nouveau ressenti en 2017 le besoin d’une respiration. C’est Tony Duquette et son orientalisme extravagant qui nous a donné l’occasion de faire partager au public cette bouffée de gaîté et de magie scintillante avec son décor pour l’appartement de Dodie Rosekrans, installé au début des années 90 à Paris, place du Palais Bourbon et remonté en 2015. Ce fut une grande joie pour nous de renouer avec notre amour des textiles le temps d’une exposition et de rendre justice à Tony Duquette trop souvent perçu par nos confrères spécialisés dans le modernisme, comme un excentrique superficiel ou un excessif outrancier. Rien n’est plus construit, pensé et rigoureux qu’un décor de Tony Duquette : les axes, les symétries impeccables de ses grandes réalisations sont la base qui rend possible une poésie de la profusion. Sans cette rigueur et bien sûr la maîtrise absolue des couleurs et des matières, il n’y aurait que le chaos ou le gâchis. More is more, oui mais à cette condition.

A l’occasion de ses participations aux PAD de Paris et de Londres, la galerie HP Le Studio a souvent été récompensée :

Ces distinctions qu’un jury composé de personnalités issues du monde des Musées (Guy Cogeval, Président du Musée d’Orsay, David Caméo et Hélène David-Weill, pour le Musée des Arts Décoratifs, les conservateurs du Centre Pompidou, le Président du Victoria & Albert Museum de Londres), d’architectes comme Jean-Michel Wilmotte, de grands décorateurs comme Jacques Grange, de quelques rédacteurs en chef des magazines d’art comme Guy Boyer pour Connaissances des Arts, de journalistes spécialisés, de chercheurs, de représentants des mécènes comme LVMH et de collectionneurs de très haut niveaux représentent pour nous une reconnaissance et un encouragement à continuer cet indispensable travail de fond et d’enrichissement du marché.

La galerie HP Le Studio a obtenu le prix LVMH de l’objet du Pavillon des Arts et du Design (PAD) en 2004, 2006 et 2007. 

En 2008 elle a été récompensée par un Jury présidé par le Directeur du Victoria & Albert Museum de Londres qui lui a attribué le « LVMH Award for the Best Exhibition » à Design Art London, l’édition britannique du PAD à laquelle elle participait pour la première fois.

En 2015, elle a obtenu le prix LVMH de l’objet d’arts décoratifs du XXème siècle pour une banquette en laque d’Anna Lulja Praun de 1984.

En 2018, elle obtient le prix LVMH du meilleur stand.

En 2019 lui est décerné celui de l’objet du XXème siècle pour la découverte d’une très rare paire de fauteuils dessinées en 1933 par Emanuele Rambaldi.

 

La galerie publie chaque mois depuis mars 2022 une newsletter intitulée « Le Studio Magazine » qui rend compte de son travail de recherche sur la Tradition Moderne.

 

Cette revue est adressée par courriel à ceux qui le désirent sur simple communication de leur adresse e-mail à hplestudio@orange.fr

GALERIE HP LE STUDIO

 

GALERIE HP LE STUDIO
LE GOUT MODERNE EN EUROPE 1850-1980 

La galerie HP Le Studio ou 30 ans de découvertes

Fondée par Elisabeth Hervé et Marc-Antoine Patissier il y a plus de 30 ans, la galerie HP Le Studio est spécialisée dans les luminaires rares et le mobilier des architectes modernes européens de 1850 à 1980. 

Connue comme une des meilleures galeries parisiennes dans sa spécialité aussi bien par la presse que par la profession, les architectes, les historiens d’art, les décorateurs et les amateurs qui y trouvent à satisfaire leur gout pour l’exclusivité, la rareté, la découverte et l’élégance, elle inspire, par son sérieux et une réputation irréprochable une confiance que son expertise, internationalement reconnue, en particulier dans le mobilier italien du XXème siècle renforce. La galerie HP Le Studio compte parmi les quelques rares galeries au monde à effectuer un travail de premier plan sur le design historique transalpin et probablement une des seules à travailler sur l’histoire du gout moderne en Europe.

La vocation de la galerie HP Le Studio est depuis trente ans d’identifier, documenter, acquérir et proposer au public des pièces rares d’arts décoratifs et de mobilier créées entre 1850 et 1980 par des architectes européens majeurs mais encore mal connus. Ces pièces demeurées confidentielles voire oubliées malgé leur importance historique et leur intérêt artistique constituent un corpus référentiel nouveau et original propre à illustrer la tradition moderne en Europe.

Le questionnement de la notion de la modernité en Italie, notamment, depuis le milieu du XIXème siècle jusqu’aux années 80, est depuis son ouverture le pivot de l’activité de la galerie. Elle s’est employée à faire connaître à Paris et dans les expositions internationales l’école rationaliste et néo-rationaliste milanaise et, plus spécialement l’oeuvre de Franco Albini, Ignazio Gardella, le groupe BBPR, Luigi Caccia Dominioni, Gianfranco Frattini, Claudio Salocchi, le travail du vénitien Carlo Scarpa.

HP Le Studio a été la première galerie à montrer le travail de Sir Ambrose Heal, de Franco Albini, d’Ignazio Gardella et d’Anna Lülja Praun en France. 

Parallèlement, la galerie présente des pièces d’Art Nouveau et du Bauhaus allemands, de la Sécession autrichienne et munichoise ou des Arts and Crafts anglais qui entrent en résonance avec les créations italiennes dont elles sont la source.

 

Enfin, la galerie Le Studio porte un intérêt tout particulier à la notion de tradition moderne en organisant réguliérement des expositions consacrées à l’effort moderne en Europe tout au long du XXe?me siècle sous le titre « Vous avez dit moderne? ». 

Afin d’établir durablement le succès de ses découvertes et de sa spécificité, la galerie a choisi d’exclure la France de son offre, le travail étant déja? très bien fait par d’autres galeries nombreuses et plus anciennes.

La galerie HP Le Studio est aussi un lieu de réflexion sur la question du luxe, de l’exception et de la transmission de la tradition: les œuvres qui y sont présentées sont toujours le fruit d’une tension entre une exigence de rationalité et un certain minimalisme d’une part et une exigence de perfection et de haute qualité d’autre part.

Elle a, par exemple, présenté en 2016 un travail sur l’Autriche autour de l’architecte Anna Lülja Praun (1906-2004) accompagné d’une publication sur cette pionnière de l’architecture et de la décoration modernes, inconnue en France, et ceci avec le soutien de l’Ambassade d’Autriche à Paris. 

Cette première exposition hors d’Autriche sur A-L Praun (1906-2004) montrait comment cette pionnière avait fait évoluer un fonctionnalisme à prétention universelle vers une prise en compte des besoins individuels et exclusifs d’une élite artistique et intellectuelle viennoise qui ne se reconnaissait pas dans un « Style International » standardisé autant qu’elle souffrait d’une crise d’identité que l’histoire malheureuse de l’Autriche au XXème siècle avait provoquée en coupant les autrichiens de leur culture moderne propre. Chacune de ses créations pour Herbert von Karajan, Alfred Brendel ou la famille Denzel (Porsche) relevait de la Haute Couture : Un fonctionnalisme partant de l’analyse très poussée de la personnalité et des besoins spécifiques de chaque commanditaire, des matériaux luxueux sans ostentation (laques, peaux, pierres dures, etc….) et une méthode de travail visant à libérer le moi intime de ses commanditaires de leurs préjugés et de leurs faiblesses. Son travail a permis à cette élite de renouer avec la tradition moderne viennoise de la Sécession et des Wiener Werkstatte. Les modernes des années 20 s’adressaient à un homme universel aux besoins standardisés, sa modernité à elle fut de revenir à l’échelle individuelle en n’oubliant rien des leçons de ses prédécesseurs.

Un autre exemple de collaboration cette fois avec la Maison Cartier fut l’exposition de 2017 consacrée aux broderies d’époque Moghole de la collection Rosekrans dont nous avons fait l’acquisition fin 2015. En effet, après plus de 25 années consacrées aux pionniers du mouvement moderne et à un certain minimalisme luxueux, nous avons à nouveau ressenti en 2017 le besoin d’une respiration. C’est Tony Duquette et son orientalisme extravagant qui nous a donné l’occasion de faire partager au public cette bouffée de gaîté et de magie scintillante avec son décor pour l’appartement de Dodie Rosekrans, installé au début des années 90 à Paris, place du Palais Bourbon et remonté en 2015. Ce fut une grande joie pour nous de renouer avec notre amour des textiles le temps d’une exposition et de rendre justice à Tony Duquette trop souvent perçu par nos confrères spécialisés dans le modernisme, comme un excentrique superficiel ou un excessif outrancier. Rien n’est plus construit, pensé et rigoureux qu’un décor de Tony Duquette : les axes, les symétries impeccables de ses grandes réalisations sont la base qui rend possible une poésie de la profusion. Sans cette rigueur et bien sûr la maîtrise absolue des couleurs et des matières, il n’y aurait que le chaos ou le gâchis. More is more, oui mais à cette condition.

 

A l’occasion de ses participations aux PAD de Paris et de Londres, la galerie HP Le Studio a souvent été récompensée :

Ces distinctions qu’un jury composé de personnalités issues du monde des Musées (Guy Cogeval, Président du Musée d’Orsay, David Caméo et Hélène David-Weill, pour le Musée des Arts Décoratifs, les conservateurs du Centre Pompidou, le Président du Victoria & Albert Museum de Londres), d’architectes comme Jean-Michel Wilmotte, de grands décorateurs comme Jacques Grange, de quelques rédacteurs en chef des magazines d’art comme Guy Boyer pour Connaissances des Arts, de journalistes spécialisés, de chercheurs, de représentants des mécènes comme LVMH et de collectionneurs de très haut niveaux représentent pour nous une reconnaissance et un encouragement à continuer cet indispensable travail de fond et d’enrichissement du marché.

La galerie HP Le Studio a obtenu le prix LVMH de l’objet du Pavillon des Arts et du Design (PAD) en 2004, 2006 et 2007. 

En 2008 elle a été récompensée par un Jury présidé par le Directeur du Victoria & Albert Museum de Londres qui lui a attribué le « LVMH Award for the Best Exhibition » à Design Art London, l’édition britannique du PAD à laquelle elle participait pour la première fois.

En 2015, elle a obtenu le prix LVMH de l’objet d’arts décoratifs du XXème siècle pour une banquette en laque d’Anna Lulja Praun de 1984.

En 2018, elle obtient le prix LVMH du meilleur stand.

En 2019 lui est décerné celui de l’objet du XXème siècle pour la découverte d’une très rare paire de fauteuils dessinées en 1933 par Emanuele Rambaldi.

 

 

 

La galerie publie chaque mois depuis mars 2022 une newsletter intitulée « Le Studio Magazine » qui rend compte de son travail de recherche sur la Tradition Moderne.

 

Cette revue est adressée par courriel à ceux qui le désirent sur simple communication de leur adresse e-mail à hplestudio@orange.fr

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